Historique du CREPS de Reims

L’Etat français créé les CREGS (Centre Régionaux d’Education Générale et Sportive) en 1941, destinés à former les cadres du commissariat général à l’Education générale et aux sports. Très rapidement, celui de Reims est transformé en CREPS (Centre d’Education Physique et Sportive) et rattaché à l’académie de Paris. Il s’installe au 8 rue de Sillery à Reims dans des bâtiments industriels existants.

Dans les années 1943 et 1944, l’armée allemande s’installe dans les locaux, tout comme les forces alliées à la fin de l’année 1944. En 1946, le CREPS est rattaché à l’académie de Lille.

L’année 1956 verra le début de la formation des élèves professeurs d’EPS, puis la reconnaissance d’utilité publique sera prononcée en 1965.

Devenus exigus, vétustes et délabrés, les locaux ne correspondent plus aux activités organisées, malgré les 600 maîtres d’EPS et 400 élèves professeurs formés en 35 années. Le projet de construction d’un nouveau CREPS est acté en 1974 et l’inauguration du site actuel se tient le 1er octobre 1981.

La formation des enseignants en EPS étant transférée à l’Université en 1982, de nouvelles missions sont confiées aux CREPS dans le haut niveau ou la formation des éducateurs sportifs. Ce sont donc les filières d’accès au sport de haut niveau (CPEF et CRE) qui s’installent dans ces locaux neufs. Le CREPS de Reims devient également centre des concours nationaux de recrutement (agrégation d’EPS, professorat de sport, inspecteur du travail) lui conférant une réputation dans la qualité de l’accueil.

Le patrimoine du CREPS va s’enrichir de plusieurs bâtiments : la halle de tennis (1995), la halle d’athlétisme (2001), le complexe dojo-escrime (2007) et une piste finlandaise en 2011.

Depuis le 1er janvier 2016, le patrimoine du CREPS de Reims a été transféré à la région Grand Est, de même que tous les agents en charge des fonctions support dans le cadre de la Loi NOTRe de 2015. Un ambitieux programme d’amélioration des constructions existantes mais aussi de nouvelles constructions (bâtiment d’hôtes, terrain de football synthétique, espace balnéothérapie…) est arrêté avec la région dans la perspective des JOP de Paris 2024, et ainsi accueillir des délégations étrangères ou française de haut niveau.